Gay Loisirs 1983, Toreilles Plage – et puis et puis et puis

Zuletzt aktualisiert am 5. Januar 2017 von Ulrich Würdemann

Gai Loisirs 1983 – Version francaise ci-dessous

Sommer 1983. Gemeinsam mit Thomas und Andreas verbringen Frank und ich drei Wochen Urlaub in Frankreich. Zunächst einige Tage mit dem Auto quer über Land, Elsass, Provence. Anschließend zwei Wochen in eine Ferienwohnung, die Andreas in St.Marie Plage nahe Perpignan organisiert hat.

Am zweiten Tag erkunde ich die Gegend, spaziere gen Norden am Strand entlang. Bald wird der Strand leerer, kaum noch Familien mit kleinen Kindern. Dafür kurze Zeit später unvermittelt auffällig viele gut aussehende junge Männer in schicken Badehosen.

Bald lerne ich einen von ihnen näher kennen – und verbringe die kommenden Tage viel Zeit nicht an unserem Urlaubsort, sondern „ein Dorf weiter“.

Gai Loisirs 1983 – Toreilles-Plage

Denn – so unglaublich es klingt, es ist wirklich nicht geplant, der pure Zufall – ganz nahe an unserem Urlaubsort findet in Toreilles Plage auf einem Campingplatz „Gay Loisirs 1983“ statt, das große schwule Sommercamp ‚gay camping international‘ mit annähernd 200 Teilnehmern.

„Gay Camping International
21 aout * 4 septembre 1983
pour les homosexuels et les lesbiennes
organisé par
Gay Loisirs, Paris“

Ich erstand als ’nicht angemeldeter Teilnehmer‘ für 50 Francs eine Eintrittskarte, die mich zur Teilnahme an allen Veranstaltungen berechtigte. Ein Eintritt den ich in den kommenden Tagen recht intensiv nutzte.

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Ich habe viele schöne Erinnerungen an diesen Urlaub, und besonders an ‚Gay Loisirs 1983‘ – und an Jean S.

Jean, mit dem ich viele schöne Momente hatte. Nächte am Pool des Campingplatzes, Poolparties unter französischen Schwulen, Quiz und Playback-Shows. Seine Proben für den Abschluss-Abend, bei dem er mit seinen Lieblings-Song „Pour En Finir Comment Faire (L’importante è finire)“ von Mina auftreten wollte (eine Melodie, die ich heute noch im Ohr habe, wenn ich an ihn denke … wir beide in seinem kleinen Zelt, bei jeder Gelegenheit summte er „et puis et puis et puis …“).

Jean und ich hatten noch viele Jahre Kontakt, 1993 (er war längst von  Talence bei Bordeaux nach Paris gezogen) besuchte er uns noch einmal in Köln, half uns beim Umzug in die Innenstadt. Danach irgendwann verloren wir uns leider aus den Augen …

T’es ou, Jean?

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Été 1983. Avec Thomas et Andreas Frank et moi avons passent trois semaines de vacances en France. Premiers jours avec la voiture à travers le pays, l’Alsace, la Provence. Puis deux semaines dans un appartement (organisé par Andreas) à St.Marie Plage près de Perpignan.

Le deuxième jour, j’explore la région, promene-moi le long de la plage au nord. Bientôt la plage est vide, presque pas de familles avec de jeunes enfants. Pas plus tard, le nombre tout à coup frappant de beaux jeunes mecs en maillot de bain chic.

Bientôt j’arrive à mieux connaître un d’entre eux – et les prochains jours je passe beaucoup de temps avec lui. Parce que – aussi incroyable que cela puisse paraître, ce n’est pas vraiment prévu, pur hasard – très proche de notre village vacances se trouve „Gay Loisirs 1983“, à Toreilles Plage dans un camping.

J’achete un billet «pas connecté» pour 50 francs qui me donne le droit de participer à tous les événements, et dans les prochains jours je fais un usage intensif de celui-ci.

J’ai beaucoup de bons souvenirs de ces vacances, et en particulier sur les «Loisirs Gay 1983» – et de Jean S.

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Jean, avec qui j’ai eu beaucoup de grands moments. Nuits à la piscine, des fetes avec les gais français, quiz et spectacles de karaoké. Nuits dans un tente tres petit. Ses répétitions pour la dernière nuit, quand il a voulu chanter sa chanson préférée “Pour En Finir Comment Faire (L’importante è finire)” par Mina (une chanson que j’ai encore dans mes oreilles, quand je pense a lui … nous deux dans sa petite tente, à presque chaque occasion, il fredonnait „et puis et puis et puis …“).

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Jean et moi, nous sommes restés en contact pendant de nombreuses années. 1993 (il avait depuis longtemps quitté Bordeaux à Paris), il nous a rendu visite à nouveau à Cologne, nous a aidés à se déplacer centre ville. Plus tard, nous avons perdu contact, malheureusement …

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T’es ou, Jean?

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